Stéatose hépatique : quel régime alimentaire adopter ?
Auteur : Diop Abderrahmane | Mercredi 04/01/2023
La stéatose est l’accumulation de graisses à l’intérieur de cellules qui, normalement, n’en contiennent pas ou peu. Le foie, qui comporte très peu de graisses lorsqu’il est sain, peut être le siège de cette concentration.
Lorsque l’accumulation de graisses dans le foie survient en dehors de toute consommation élevée d’alcool, le foie devient le siège d’une inflammation appelée hépatite. On parle de maladie du foie gras non-alcoolique ou stéatose hépatique non alcoolique.
La stéatose hépatique non alcoolique est une maladie associée au syndrome métabolique (obésité abdominale, cholestérol élevé, diabète, hypertension artérielle, etc.). L’inflammation ne disparait pas, elle va au contraire s’aggraver avec le temps. Il est possible qu’elle évolue vers la fibrose hépatique. Après plusieurs années, elle peut devenir une cirrhose, avec un risque de cancer hépatique. Le traitement permet de ralentir cette évolution.
Le seul traitement efficace : Changer son mode de vie
Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux approuvé et montrant une efficacité certaine pour la stéatose hépatique non alcoolique.
Les mesures hygiéno-diététiques constituent le seul traitement efficace. Elles englobent la perte de poids et la lutte contre la sédentarité ; un changement dans l’alimentation et la pratique d’exercice physique sont indispensables.
Cette modification du style de vie est cruciale pour obtenir :
• Une disparition de la stéatose hépatique non alcoolique ;
• Un ralentissement de l’évolution de la stéatose hépatique non alcoolique de façon qu’elle n’évolue pas vers une cirrhose.
Stéatose hépatique et perte de poids
Une perte de poids, même modérée, s’accompagne d’une mobilisation des graisses du foie et d’une amélioration de la qualité du tissu hépatique.
L’objectif est de réduire la masse pondérale de 5 à 10 % en 6 mois, puis d’entrer dans une phase de stabilisation du poids du patient.
Au niveau des habitudes de consommation, il est donc nécessaire :
• D’adopter un régime alimentaire adapté. Un régime personnalisé est basé sur la mesure des dépenses énergétiques totales et au repos
• D’éviter le fructose (sucre) et le saccharose dans les boissons non alcoolisées et les graisses saturées présentes dans les aliments des fast-foods et les viandes ;
• D’augmenter les acides gras polyinsaturés d’origine végétale, source d’acides gras oméga-9 (huile d’olive), oméga -6, oméga-3 (huile de colza, soja, noix, etc) et les fruits et légumes.
• De privilégier les sucres complexes comme l’amidon, surtout sous forme brute que raffinée (céréales complètes, légumineuses).
Stéatose hépatique et activité physique
Pratiquer une activité physique régulière est recommandé chez les personnes souffrant de la maladie du foie. Elle permet en effet de brûler les graisses et de prévenir les deux facteurs qui favorisent l’apparition de stéatose hépatique (la résistance à l’insuline et le diabète de type 2).
Pour permettre la réduction des graisses dans le foie, il est recommandé de pratiquer :
• Un exercice physique régulier tel que la marche, la course à pied et l’aérobie. À pratiquer environ 30 min par jour, ces exercices permettent de solliciter le cœur
• Un exercice intensif de musculation tel que les pompes, les squats, les abdominaux. À pratiquer 2 à 3 fois par semaine, ces exercices permettent de développer la musculature et d’améliorer l’endurance.
Attention: avant de commencer n’importe quel exercice physique, il est conseillé de se rendre chez son médecin généraliste pour obtenir un avis médical. En effet, chez certains sujets, la pratique d’un exercice physique peut être contre-indiquée.
Lorsque l’accumulation de graisses dans le foie survient en dehors de toute consommation élevée d’alcool, le foie devient le siège d’une inflammation appelée hépatite. On parle de maladie du foie gras non-alcoolique ou stéatose hépatique non alcoolique.
La stéatose hépatique non alcoolique est une maladie associée au syndrome métabolique (obésité abdominale, cholestérol élevé, diabète, hypertension artérielle, etc.). L’inflammation ne disparait pas, elle va au contraire s’aggraver avec le temps. Il est possible qu’elle évolue vers la fibrose hépatique. Après plusieurs années, elle peut devenir une cirrhose, avec un risque de cancer hépatique. Le traitement permet de ralentir cette évolution.
Le seul traitement efficace : Changer son mode de vie
Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux approuvé et montrant une efficacité certaine pour la stéatose hépatique non alcoolique.
Les mesures hygiéno-diététiques constituent le seul traitement efficace. Elles englobent la perte de poids et la lutte contre la sédentarité ; un changement dans l’alimentation et la pratique d’exercice physique sont indispensables.
Cette modification du style de vie est cruciale pour obtenir :
• Une disparition de la stéatose hépatique non alcoolique ;
• Un ralentissement de l’évolution de la stéatose hépatique non alcoolique de façon qu’elle n’évolue pas vers une cirrhose.
Stéatose hépatique et perte de poids
Une perte de poids, même modérée, s’accompagne d’une mobilisation des graisses du foie et d’une amélioration de la qualité du tissu hépatique.
L’objectif est de réduire la masse pondérale de 5 à 10 % en 6 mois, puis d’entrer dans une phase de stabilisation du poids du patient.
Au niveau des habitudes de consommation, il est donc nécessaire :
• D’adopter un régime alimentaire adapté. Un régime personnalisé est basé sur la mesure des dépenses énergétiques totales et au repos
• D’éviter le fructose (sucre) et le saccharose dans les boissons non alcoolisées et les graisses saturées présentes dans les aliments des fast-foods et les viandes ;
• D’augmenter les acides gras polyinsaturés d’origine végétale, source d’acides gras oméga-9 (huile d’olive), oméga -6, oméga-3 (huile de colza, soja, noix, etc) et les fruits et légumes.
• De privilégier les sucres complexes comme l’amidon, surtout sous forme brute que raffinée (céréales complètes, légumineuses).
Stéatose hépatique et activité physique
Pratiquer une activité physique régulière est recommandé chez les personnes souffrant de la maladie du foie. Elle permet en effet de brûler les graisses et de prévenir les deux facteurs qui favorisent l’apparition de stéatose hépatique (la résistance à l’insuline et le diabète de type 2).
Pour permettre la réduction des graisses dans le foie, il est recommandé de pratiquer :
• Un exercice physique régulier tel que la marche, la course à pied et l’aérobie. À pratiquer environ 30 min par jour, ces exercices permettent de solliciter le cœur
• Un exercice intensif de musculation tel que les pompes, les squats, les abdominaux. À pratiquer 2 à 3 fois par semaine, ces exercices permettent de développer la musculature et d’améliorer l’endurance.
Attention: avant de commencer n’importe quel exercice physique, il est conseillé de se rendre chez son médecin généraliste pour obtenir un avis médical. En effet, chez certains sujets, la pratique d’un exercice physique peut être contre-indiquée.
Partagez l'article