L’alimentation à adopter en cas d’insuffisance rénale
Auteur : Diop Abderrahmane | Mardi 28/02/2023
Les reins ont pour rôle d’éliminer des déchets du sang comme l’urée, mais parfois ils deviennent moins efficaces. L’alimentation joue un rôle dans l’insuffisance rénale. Alors que faut-il manger pour ralentir la maladie ou prévenir les complications ?
Ce que vous mangez et buvez peut aider à ralentir les progrès de la maladie rénale chronique. Certains aliments sont meilleurs pour vos reins que d’autres. Le fait de cuisiner et de préparer votre nourriture à partir d’aliments frais peut vous aider à manger plus sainement.
Ces conseils vous aideront à mieux manger pendant que vous gérez votre maladie rénale chronique. Votre diététicien peut vous aider à choisir les aliments qui vous conviennent le mieux.
Adopter une alimentation alcalinisante
Les reins sont impliqués dans l’équilibre acido-basique de l’organisme. S’ils fonctionnent moins bien, les acides issus de l’alimentation sont moins bien éliminés, l’organisme risque de souffrir d’acidose chronique. Il faut donc éviter d’apporter encore plus d’acides et il est souvent conseillé d’adopter une alimentation alcalinisant. En limitant la charge acide de son alimentation, on peut ralentir le déclin de la fonction rénale.
De manière générale, la viande, les fromages, les œufs, les céréales sont plutôt des aliments acidifiants, tandis que les fruits et légumes sont plutôt alcalinisant. Il faudrait deux fois plus d’aliments alcalinisant dans l’assiette que d’aliments acidifiants, ce qu’on réalise en suivant un régime alimentaire centré sur les végétaux (attention toutefois à l’excès éventuel de potassium).
Limiter ses apports en protéines
En cas d’insuffisance rénale, il est conseillé de limiter ses apports protéiques car les protéines sont transformées en urée qui risque de s’accumuler dans le sang si l’organisme a du mal à l’éliminer.
Plus l’apport protéique est bas, plus la maladie progresse lentement. Cependant il ne faut pas trop réduire ses apports protéiques non plus, il est dangereux d’aller en-dessous de 0,6 g/kgjour. L’idéal est de consommer aux environs de 0,8 g/kg/jour.
La consommation de protéines habituellement recommandée est de 50 g pour les femmes et de 60 g pour les hommes (0,8 g de protéines par kg et par jour). Vous devez donc limiter vos apports protéiques. Pour les patients insuffisants rénaux en dialyse, les apports protéiques devront être plus élevés 1.1- 1.2 g/kg/jours.
Réduire les apports en sel
Il faut consommer moins de 5 g par jour de sel. Or le sel est souvent caché dans des aliments comme le pain, le fromage, mais aussi dans les conserves, charcuteries, chips, biscuits apéritifs, plats préparés manufacturés … La règle est de ne pas se resservir en sel à table.
Vous pouvez assaisonner vos plats avec des herbes et des épices pour rehausser leur goût, préférer la consommation de légumes frais plutôt que de conserves, préparer vous-même vos soupes, éviter les plats cuisinés déjà très salés !
Éviter l’excès de phosphore
Dans l’insuffisance rénale, le sang n’est pas correctement débarrassé du phosphore en trop. Or des taux sanguins de phosphore et de calcium élevés peuvent aussi conduire à des dépôts de calcium dans les vaisseaux, les poumons, les yeux et même le cœur. Il faut donc limiter les sources alimentaires riches en phosphore très disponible comme les abats, les sardines, les légumes secs, la bière, le lait, les fromages, le chocolat.
Éviter les excès de potassium
Le potassium est un minéral indispensable, mais il peut s’élever dans le sang en cas d’insuffisance rénale et devenir dangereux pour le cœur quand son taux est très excessif.
Il est impératif d’éviter les fruits riches en potassium, surtout lorsqu’ils ont un gros noyau, comme les pêches, les prunes et pruneaux, les abricots, les mangues, mais aussi la banane, le kiwi et les fruits secs… Pour les légumes, limiter ou éviter les légumes secs comme les haricots rouges ou blancs, mais aussi l’avocat, les pommes de terre et les patates douce.
Pour les pommes de terre, il est possible d’éliminer le potassium qu’elles contiennent en le les faisant tremper, une fois éplucher, dans de l’eau froide une heure, jeter l’eau et répéter cette manipulation deux fois avant de les faire cuire dans une nouvelle casserole d’eau pour en faire une purée ou de les mettre à frire pour consommer des pommes de terre sautées.
Ce que vous mangez et buvez peut aider à ralentir les progrès de la maladie rénale chronique. Certains aliments sont meilleurs pour vos reins que d’autres. Le fait de cuisiner et de préparer votre nourriture à partir d’aliments frais peut vous aider à manger plus sainement.
Ces conseils vous aideront à mieux manger pendant que vous gérez votre maladie rénale chronique. Votre diététicien peut vous aider à choisir les aliments qui vous conviennent le mieux.
Adopter une alimentation alcalinisante
Les reins sont impliqués dans l’équilibre acido-basique de l’organisme. S’ils fonctionnent moins bien, les acides issus de l’alimentation sont moins bien éliminés, l’organisme risque de souffrir d’acidose chronique. Il faut donc éviter d’apporter encore plus d’acides et il est souvent conseillé d’adopter une alimentation alcalinisant. En limitant la charge acide de son alimentation, on peut ralentir le déclin de la fonction rénale.
De manière générale, la viande, les fromages, les œufs, les céréales sont plutôt des aliments acidifiants, tandis que les fruits et légumes sont plutôt alcalinisant. Il faudrait deux fois plus d’aliments alcalinisant dans l’assiette que d’aliments acidifiants, ce qu’on réalise en suivant un régime alimentaire centré sur les végétaux (attention toutefois à l’excès éventuel de potassium).
Limiter ses apports en protéines
En cas d’insuffisance rénale, il est conseillé de limiter ses apports protéiques car les protéines sont transformées en urée qui risque de s’accumuler dans le sang si l’organisme a du mal à l’éliminer.
Plus l’apport protéique est bas, plus la maladie progresse lentement. Cependant il ne faut pas trop réduire ses apports protéiques non plus, il est dangereux d’aller en-dessous de 0,6 g/kgjour. L’idéal est de consommer aux environs de 0,8 g/kg/jour.
La consommation de protéines habituellement recommandée est de 50 g pour les femmes et de 60 g pour les hommes (0,8 g de protéines par kg et par jour). Vous devez donc limiter vos apports protéiques. Pour les patients insuffisants rénaux en dialyse, les apports protéiques devront être plus élevés 1.1- 1.2 g/kg/jours.
Réduire les apports en sel
Il faut consommer moins de 5 g par jour de sel. Or le sel est souvent caché dans des aliments comme le pain, le fromage, mais aussi dans les conserves, charcuteries, chips, biscuits apéritifs, plats préparés manufacturés … La règle est de ne pas se resservir en sel à table.
Vous pouvez assaisonner vos plats avec des herbes et des épices pour rehausser leur goût, préférer la consommation de légumes frais plutôt que de conserves, préparer vous-même vos soupes, éviter les plats cuisinés déjà très salés !
Éviter l’excès de phosphore
Dans l’insuffisance rénale, le sang n’est pas correctement débarrassé du phosphore en trop. Or des taux sanguins de phosphore et de calcium élevés peuvent aussi conduire à des dépôts de calcium dans les vaisseaux, les poumons, les yeux et même le cœur. Il faut donc limiter les sources alimentaires riches en phosphore très disponible comme les abats, les sardines, les légumes secs, la bière, le lait, les fromages, le chocolat.
Éviter les excès de potassium
Le potassium est un minéral indispensable, mais il peut s’élever dans le sang en cas d’insuffisance rénale et devenir dangereux pour le cœur quand son taux est très excessif.
Il est impératif d’éviter les fruits riches en potassium, surtout lorsqu’ils ont un gros noyau, comme les pêches, les prunes et pruneaux, les abricots, les mangues, mais aussi la banane, le kiwi et les fruits secs… Pour les légumes, limiter ou éviter les légumes secs comme les haricots rouges ou blancs, mais aussi l’avocat, les pommes de terre et les patates douce.
Pour les pommes de terre, il est possible d’éliminer le potassium qu’elles contiennent en le les faisant tremper, une fois éplucher, dans de l’eau froide une heure, jeter l’eau et répéter cette manipulation deux fois avant de les faire cuire dans une nouvelle casserole d’eau pour en faire une purée ou de les mettre à frire pour consommer des pommes de terre sautées.
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