La prévention du cancer du sein est un moyen important et essentiel. Les causes exactes de ce cancer ne sont pas totalement connues, mais de nombreuses études scientifiques ont montré que l’alimentation pouvait jouer un rôle préventif non négligeable.
Un mode de vie sain ainsi qu’une alimentation équilibrée et diversifiée, privilégiant les aliments d’origine végétale riches en fibres (les fruits, les légumes, les légumes secs et les céréales complètes) peut réduire votre risque de développer un cancer.
A contrario, une alimentation déséquilibrée serait à l’origine de plusieurs nouveaux cas de cancers par an notamment le cancer du sein.
Donc l’alimentation fait partie des comportements sur lesquels on peut agir pour accroître la prévention des cancers.

Certains comportements et attitudes peuvent prévenir le cancer du sein :

1| Évitez le surpoids
Plusieurs chercheurs ont démontré que l’obésité est associée à une augmentation du risque de cancers du sein, et ce risque est plus important chez les femmes ménopausées.
Cependant, il est souhaitable d’encourager et de soutenir les femmes à avoir une alimentation équilibrée, une activité physique et les aider à perdre du poids en cas d’excès et ceci dans le cadre d’une promotion globale de la santé. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Les CDC américains), l’activité physique pourrait permettre de réduire 1 cas sur 8 de cancer du sein.

2| Adoptez une alimentation saine
Adoptez toujours une alimentation saine c’est consommé régulièrement des fruits, des légumes et des légumineuses. De nombreux végétaux renferment des antioxydants qui réduisent les dommages causés à l’ADN des cellules grâce à leur richesse en composées antioxydante. Évitez les excès de matières grasses et les sucres rapides (car cela peut augmenter le taux d’insuline, qui peut alimenter les cellules cancéreuses).
De plus, ces aliments sont une excellente source de fibres alimentaires qui réduisent l’absorption de graisses, aident à éliminer les toxines et améliorent le transit intestinal. L’accumulation de toxines et de radicaux libres dans le corps est l’un des facteurs associés aux dommages cellulaires pouvant mener au développement d’un cancer.

3| Consommer des aliments riches en omega-3
Consommer des acides gras oméga-3 provenant de poissons gras, comme le saumon, le thon ou les sardines une à deux fois par semaine, permettrait de réduire le risque de cancer du sein.
Les résultats d’une étude chinoise montrent que des apports suffisant en acides gras oméga-3, d’origine marine ou non, sont associés à une diminution du risque de cancer du sein de 14%.

4| Allaitement maternel
Les femmes qui allaitent leur bébé pendant une période prolongée sont moins exposées au risque de développer un cancer du sein plus tard dans la vie que les femmes qui n’allaitent pas.
Plus longtemps une femme allaite, plus elle est protégée contre le cancer du sein. Les chercheurs indiquent que pour chaque période de 12 mois où vous allaitez, vous diminuez votre risque d’environ 4 %.
Un allaitement prolongé permet aussi de réduire la prise de poids à long terme et de retrouver plus rapidement le poids d’avant la grossesse. Or, le surpoids et l’obésité constituent également un risque de cancer du sein.

5| Arrêter de fumer
Diverses études ont montré l’impact néfaste du tabac sur les risques de cancer du sein. La consommation tabagique augmente ainsi le risque de contracter une tumeur mammaire.
En moyenne, on estime que le tabac augmente de 10 à 40 % les chances de voir apparaître une tumeur mammaire maligne.

Le lien entre cancer du sein et alimentation n’est plus une simple hypothèse : il s’agit aujourd’hui d’une évidence scientifique. Les choix que nous faisons chaque jour dans nos assiettes influencent directement notre équilibre hormonal, notre inflammation cellulaire, notre immunité et même l’expression de nos gènes.

En d’autres termes, bien se nourrir, c’est déjà agir contre le cancer. Prévenir ou accompagner le cancer du sein passe par une approche globale : manger vrai, varié, coloré et naturel. Chaque fruit, chaque légume, chaque grain complet ou source de bons gras consommé est un pas vers la protection de nos cellules.

À l’inverse, chaque excès de sucre, de graisses saturées ou de produits ultra-transformés est une porte ouverte à l’inflammation et au désordre métabolique.